Interview pour Believemy

Posté le 4 septembre 2023 - Podcast & Discussions - Par Grafikart - Proposer une correction

J'ai été récemment contacté par believemy dans le cadre de son format "portrait". Un grand merci à Louis-Nicolas Leuillet qui fait le déplacement sur Montpellier pour l'occasion. Une interview qui permet de revenir sur ma philosophie autour de Grafikart et de parler de mon activité de Freelance.

Le futur de Grafikart

La création de Grafikart est un peu particulière parce que je l'ai créé quand j'étais en DUT pour expliquer ce que j'avais appris à mes camarades plus simplement. À l'époque c'était d'ailleurs des tutoriels en lien avec le graphisme et le design, donc plutôt des tutoriels autours des logiciels Photoshop, Illustrator et After Effects. Pour éviter de me répéter systématiquement, j'avais créé cette chaîne sur laquelle je publiais les vidéos pour expliquer une seule fois et que ça serve à un maximum de personnes. Puis finalement je me suis prêté au jeu et j'ai continué à faire ça et c'est devenu une habitude et la chaine a grandit avec le temps.

Concernant l'avenir de Grafikart, ce n'est pas forcément évident pour moi parce que c'est toujours quelque chose que j'ai géré au jour le jour. Ce n'est pas forcément un projet sur lequel j'ai une ambition particulière ou pour lequel j'ai planifié une certaine évolution, un certain futur. Je le vois dans 10 ans comme il est aujourd'hui, en continuant à avoir des contenus et si possible, m'allouer un petit peu plus de temps pour essayer de faire des contenus plus travaillés en cherchant toujours à aider un maximum de personnes.

Un des axe d'évolution que j'avais envisagé par le passé, c'était la traduction de certaines vidéos en anglais mais c'est un projet que j'ai mis en pause. Déjà parce que ça me demanderait beaucoup plus de travail que ce que je fais aujourd'hui (j'ai déjà du mal à me trouver du temps pour les contenus en Français...). L'autre souci, c'est que j'estime qu'en anglais, on a déjà beaucoup de ressources et la valeur ajoutée de ma chaine ne me semble pas ultra pertinente. Surtout que, pour les technologies que je traite, il y a déjà pas mal de contenu en Anglais (Laracast, SymfonyCast, FrontEndMaster...). Et ma plus-value, à mon sens, c'est le français. Par contre, je regarde du côté de l'intelligence artificielle et les nouvelles technologies pour voir s'il y a des axes qui me permettraient d'avoir une traduction automatique pour ceux qui sont intéressés.

Mon parcours

Au niveau de mon parcours scolaire, ça a été un petit peu erratique au début. J'ai commencé par un bac scientifique parce qu'à l'époque, j'étais bon en maths (à l'époque mon choix se limitait à S, L et ES).

Ensuite, je suis allé dans une école préparatoire (Math Sup), que j'ai échoué avec succès. Et à la fin de cette année, ils m'ont conseillé d'aller vers une équivalence et je me suis retrouvé en licence 2 de mathématiques où j'ai échoué de la même manière (parce qu'en fait je n'étais pas forcément si bon que ça en maths). Pendant cette année-là, j'en ai profité aussi pour donner des cours et me constituer des revenus pour pouvoir ensuite choisir la formation que je voulais faire. À cette époque, je voulais travailler dans la 3D et l'animation et c'est un domaine où les formations coûtaient très cher.

Finalement, à la fin de cette année de license (finit avec la mention "Absent"), j'ai fait un concours pour une école de 3D (Supinfocom Arles) et je me suis aussi inscrit en IUT en secours (pour obtenir un DUT SRC, équivalent du DUT MMI aujourd'hui). J'ai été accepté pour les deux et j'ai choisi l'IUT parce que financièrement c'était le moins risqué.

Ce DUT n'était pas forcément spécifique au développement web, mais on y voyait beaucoup de choses autour des nouvelles technologies, du web et de la vidéo (l'objectif était d'être un peu touche à tout pour aller vers un profil de chef de projet, ou pour se spécialiser après). C'est pendant ces 2 années là, que personnellement je me suis vraiment intéressé au métier de développeur web.

J'ai ensuite continué avec une licence pro (Licence Professionnelle Mention Techniques du Son et de l’Image pour être précis) et je me suis arrêté là parce que ça faisait déjà 5 ans après le bac et parce que les études ne me passionnaient pas plus que ça. Ça ne me correspondait pas car je cherchais à être plus dans la technique et ce qui m'intéressait, c'était le développement web.

Ressentit sur la scolarité

Au niveau de la scolarité, je n'ai pas forcément eu de problème majeur. J'ai toujours senti par contre que j'étais un petit peu à l'écart d'un point de vue social, mais ça allait quand même car j'avais trouvé des amis qui me correspondaient. Je dirais que c'est plus la période lycée que j'ai moins apprécié car j'étais un peu en décalage. Mais après, dans les études supérieures, vu qu'on est entouré de personnes qui ont les mêmes centres d'intérêt que nous, c'est beaucoup plus agréable. Même en Maths Sup et en Licence de Mathématique où ce n'était pas forcément quelque chose où j'étais très bon, l'ambiance qui régnait était super agréable avec une vrai sentiment de groupe. Malgré mes résultats, je pense que Math Sup reste mes meilleurs souvenirs.

Premier poste

Pendant cette année de licence pro, il y a une entreprise qui a posté un concours pour une offre d'emploi. C'était un exercice assez basique à l'époque, il fallait juste créer un petit CRUD en PHP / MySQL. J'ai fait cet exercice assez rapidement (la soirée de l'annonce) et ils m'ont tout de suite proposé un entretien qui a débouché sur une sur mon premier poste en tant que développeur web !

Malheureusement, ce n'est pas un poste qui a duré longtemps parce qu'il y a eu un licenciement économique et dans cette situation les derniers arrivés sont les premiers à partir. J'ai donc dû m'inscrire au chômage mais les démarches était trop pénibles et j'ai préféré essayer de me lancer en freelance. J'avais quelques clients que je m'étais constitués au fur et à mesure de mes études, mais aussi pendant cette expérience professionnelle. Donc, directement après ce licenciement, je suis devenu freelance et ça n'a pas changé depuis.

Freelance, un choix de vie

Au niveau du freelance, la question, c'est souvent

est-ce que je n'ai pas envie de revenir vers du salariat ?

C'est vrai que mon expérience dans une entreprise est relativement courte donc je n'ai pas forcément beaucoup de points de comparaison. Mais aujourd'hui, je trouve que le freelance m'offre une assez grande liberté dans les horaires et dans ce que je fais. L'avantage, c'est que je peux jongler à la fois avec les projets que j'ai à faire pour les clients tout en continuant à faire avancer le site. Chose qui était assez difficile à conjuguer lorsque justement j'avais ce salariat parce que ça m'obligeait à m'occuper du site le soir et les week-ends.

Je sais que certaines entreprises proposent une certaine souplesse horaire, mais ce n'est pas aussi flexible qu'en freelance (même si cette liberté peut être à double tranchant avec parfois des journées plus chargées que la normale). Personnellement j'aime le fait de pouvoir me libérer une journée ou demi journée quand je le souhaite pour faire ce que j'ai envie de faire et décompresser.

Jongler entre freelance et formateur

Une question qui revient souvent, c'est pourquoi je continue à faire du freelance et pourquoi je ne m'occupe pas à 100% du site. C'est pour moi un équilibre qui fonctionne dans le sens où le fait de faire des missions freelance me permet de continuer à acquérir des compétences et à voir la réalité du métier. C'est quelque chose que je peux ensuite appliquer dans les tutoriels et qui me permet de faire découvrir des choses qui sont pertinentes.

Je l'ai vu quand j'étais en DUT, on avait des vacataires (des professeurs qui donnent des cours en plus de leur activité professionnelle), et eux, donnaient de meilleurs enseignements que les professeurs qui étaient entièrement consacrés à la formation. Pour moi, le problème c'est qu'en étant trop détaché du milieu réel, nos connaissances deviennent de plus en plus vieilles et dépassées. Et finalement, ce qu'on enseigne ne correspond plus à la réalité du métier.

L'autre chose, c'est que je ne suis pas sûr d'avoir la motivation suffisante pour être entièrement dédié à ma chaîne. Je sais qu'il y a des moments où je n'ai pas forcément d'inspiration, pas d'idée. L'avantage, c'est que dans ces moments-là, je peux plus me consacrer à mes missions et au freelance. J'ai aussi peur que si je venais à me concentrer entièrement à la chaîne, j'aurais une logique où je serais obligé de publier à une certaine fréquence, chercher peut-être des contenus qui seraient moins intéressants et qui, pour moi, auraient une valeur pédagogique moindre. Surtout sur YouTube où les revenus sont souvent liés à la régularité et à l'audience. C'est une fuite en avant car on peut passer son temps à chercher ce qui marche en ne produisant des contenus qu'en fonction des tendances ce qui finit par diluer la qualité du contenu. Même si je sais que d'un point de vue utilisateur, les gens sont habitués à avoir du contenu assez fréquemment et à avoir beaucoup, beaucoup de contenu, ce n'est pas quelque chose vers lequel je souhaite aller.

L’importance de la gestion de son temps

Un des problèmes d'avoir ces deux activités en simultané, c'est justement que parfois, il y en a une qui va prendre le dessus sur l'autre. En général je privilégie quand même le freelance car c'est l'activité sur laquelle j'ai des impératifs horaires avec des deadlines et des attentes de la part des clients. Cela peut effectivement impacter le site car quand je veux publier une formation (cela prend pas mal de temps) je peux difficilement le faire en même temps que des missions. Pour me prémunir contre cette situation là, je vais moins accepter de mission, essayer de me trouver une période d'une ou deux semaines dans laquelle je vais pouvoir vraiment enregistrer une formation complète et m'allouer le temps nécessaire pour bien le faire.

Pour arriver à jongler entre les deux activité il est impératif de bien agencer le temps. L'avantage, c'est que j'ai tendance à ne pas prendre des missions sur du trop long terme (je ne prends pas des missions de plus de deux ou trois semaines en général) parce que ça me permet justement d'avoir la possibilité entre deux missions, de pouvoir enregistrer du contenu et avancer sur le site.

Ce n'est pas forcément quelque chose qui marche systématiquement et parfois une activité en pâtit par rapport à l'autre, mais à l'usage, je trouve que j'ai trouvé mon rythme.

La construction d’un cercle vertueux

Le site a aussi un avantage pour moi, c'est qu'il me sert aujourd'hui de portfolio. Ce n'est pas le cas systématiquement, mais il y a pas mal de clients qui m'ont connu et qui m'ont découvert via Grafikart et qui connaissent à l'avance mes compétences. Les vidéos sont une bonne preuves de mes capacités sur les technologies que je traite et ça permet de trouver des missions plus facilement. Pour les mission d'audit ou de conseil par exemple, où l'intérêt est de permettre à une équipe d'avancer et de gagner en compétences, au-delà d'être bon techniquement, être bon dans sa capacité à expliquer les choses, c'est important et les vidéos sont une bonne démonstration.

Dans l'autre sens, la création de contenu me permet d'améliorer mon activité en tant que freelance. Les tutoriels me donne une occasion de prendre du temps pour explorer des technologies et des outils en profondeur pour mieux les comprendre et les expliquer par la suite.

Les erreurs que j'ai pu commettre

Au début, jongler entre ces 2 activités n'a pas été facile et j'ai eu du mal à trouver mon rythme ce qui parfois c'est fait au détriment de certains clients. Par exemple, j'ai travaillé avec des agences qui ont souvent des impératifs de temps et j'étais un petit peu moins patient qu'aujourd'hui à l'époque. A cause de la pression du temps il m'est arrivé d'être un peu plus direct et un peu trop sec avec certains clients. J'avais tendance à moins mettre les formes qu'aujourd'hui ce qui m'a valu de perdre certains clients sur le long terme. J'avais tendance à penser qu'en tant que développeur freelance, mon seul objectif, c'était le développement mais la gestion de projet et la communication avec les clients est une part importante de l'activité qu'il ne faut pas négliger. Aujourd'hui, j'ai appris à mettre de l'eau dans mon vin et j'organise beaucoup mieux mon temps et le problème ne s'est pas reproduit. J'essaie en plus de filtrer un peu plus les projets que j'accepte pour éviter les projets avec des deadlines que j'estime pas réaliste par rapport à mon emploi du temps.

Au niveau de Grafikart, je ne sais pas si je peux vraiment appeler ça une erreur parce que, même aujourd'hui, je ne saurais pas dire si c'est un bon choix ou non. Je regrette un peu le fait de m'être isolé au niveau des collaborations et du sponsoring, c'est quelque chose que j'ai tendance à rejeter très souvent et je me dis qu'aujourd'hui, c'est quelque chose qui aurait pu marcher et qui m'aurait peut-être permis d'avoir un peu plus de visibilité et de changer un peu la chaîne. À l'heure actuelle, le principal problème que j'ai, c'est que la chaîne est liée à ma personne, ce qui fait que c'est assez difficile de faire rentrer de nouveaux formateurs. Typiquement, il y a longtemps, je permettais à d'autres personnes de publier des tutoriels et c'était quelque chose qui n'était pas forcément bien compris par la communauté qui ne comprenaient pas pourquoi ce n'était pas ma voix. Comme je l'ai dit, je ne suis pas sûr que ça soit entièrement une erreur parce que j'aime bien aussi que mon site soit personnel. D'un autre côté, je suis aussi très strict en termes de qualité et même par exemple pour le montage, je sais que j'ai essayé de faire appel à des tiers pour m'aider à faire le montage, mais j'aime ma façon de monter et j'ai du mal à déléguer, à faire confiance à d'autres personnes. Donc c'est à la fois une erreur et quelque chose que que je changerais si j'avais l'occasion de le refaire.

Un site à taille humaine

Une chose sur laquelle les gens s'interrogent pas mal, c'est pourquoi Grafikart reste un peu ce qu'il est, pourquoi ça ne devient pas quelque chose d'un peu plus gros, une entreprise avec peut-être des créateurs...

Personnellement, je ne me vois pas comme un entrepreneur, c'est-à-dire que j'ai commencé les vidéos au moment où j'étais en DUT pour aider les personnes et c'est quelque chose qui a pris progressivement de l'ampleur. Même aujourd'hui, j'ai du mal à réaliser qu'il y a autant de personnes qui suivent et autant de personnes que ça a pu impacter. Pour moi Grafikart reste le site que j'ai créé il y a plus de 10 ans et j'ai du mal à le voir différemment que comme ça. Au-delà de ça, je ne suis pas forcément quelqu'un qui a beaucoup d'ambition et les choses telles qu'elles sont aujourd'hui me vont très bien. Mon objectif dans la vie n'est pas d'aller créer quelque chose de plus complet que ça, c'est d'avoir un niveau de vie qui est suffisant pour faire ce que j'aime et ça me suffit amplement.

Je sais que ce n'est pas forcément le cas de tout le monde, je tiens à préciser que ce n'est pas ici un jugement de valeur, je ne critique pas les gens qui ont cet état d'esprit. Dans mon cas l'entreprenariat n'est pas du tout ma philosophie de vie et c'est pour ça que Grafikart est ce qu'il est aujourd'hui et qu'il y a peu de chance qu'il évolue de manière significative.

Et si tout s'était passé autrement ?

Aujourd'hui, avec les films qui parlent de multivers, on a souvent cette vision d'une réalité alternative et on peut se poser la question

Est-ce que j'aurais fait les choses différemment ?

Moi, ce sont vraiment des questions que je me pose tout le temps, par exemple, quand je suis sorti du bac, j'ai eu le choix entre Math Sup ou une école préparatoire intégrée et je me demande ce qu'aurait été ma vie si j'avais choisi cette voie-là. Concrètement, je n'ai pas forcément de regrets vis-à-vis de ça, mais c'est vrai qu'une part de moi est quand même très curieuse de savoir aussi ce que ça aurait donné si j'avais voulu persister dans l'animation 3D, est-ce que ça aurait été quelque chose qui aurait marché ?

Comme je dis, ce n'est pas quelque chose que je regrette parce que le développement, c'est un domaine où il y a beaucoup de travail et c'est un domaine où c'est plutôt facile par rapport d'autres. Mais c'est vrai que j'ai toujours cette interrogation et c'est pour ça que de temps en temps, j'ai des petites rechutes et je me reforme un peu dans la 3D et l'animation parce que c'est toujours quelque chose qui m'intéresse. Le problème, c'est qu'avec le temps, on a de moins en moins de temps libre et c'est de plus en plus difficile d'explorer des voies qui nous plaisaient par le passé. Donc, oui, j'ai toujours cette interrogation là de voir ce qu'aurait été ma vie si j'avais justement choisi des parcours de formation différents.

Après, je me pose aussi la question sur le choix du freelance aussi tôt dans ma carrière, si ça n'a pas eu un impact négatif au niveau des interactions sociales. Est-ce qu'il n'aurait pas été mieux de faire un petit peu plus d'entreprise pour me faire des amis différents et connaître un petit peu plus de choses ? Encore une fois, je n'ai pas de problème avec le choix que j'ai fait mais j'ai l'impression que mon expérience pro a été un petit peu trop courte. Même dans les vidéos, beaucoup me demandent des conseils sur le recrutement, le choix des entreprises et c'est un sujet sur lequel je n'ai pas du tout d'expérience pour en parler.

Un message au moi du passé ?

Si j'étais en face du moi jeune, insouciant de 18 ans, je ne sais pas trop ce que je lui dirais en vrai parce que finalement, je suis content de là où j'en suis aujourd'hui. Je commencerais peut être par lui donner les chiffres gagnants de quelques lotos pour simplifier un petit peu la vie. Mais je pense que par rapport aux années scolaires que j'ai connues, je lui dirais qu'il faut s'accrocher un petit peu plus, même si peut-être ça aurait donné un futur différent. En dehors de ça je n'ai pas forcément de conseils supplémentaires que je me serais donné.

Aujourd'hui, si je devais dire une chose aux personnes qui se lancent dans ce domaine, ou qui sont intéressées par le développement c'est de bien vérifier si c'est quelque chose qui les passionne vraiment. Le développement est un métier assez particulier où il y a beaucoup de logique et de réflexion et ça peut rapidement être épuisant mentalement. Il faut aussi faire attention à comment le métier est représenté, car on a souvent une fausse image, que ce soit à travers des personnes qui l'idéalise, mais aussi dans des tutoriels où on ne voit que rarement les heures de réflexions / problèmes. Une grosse partie du métier consiste à résoudre des bugs, des problèmes et se casser la tête à la compréhension de technologies ce qui est souvent une expérience assez frustrante qui requière beaucoup de patience.

Je dirais qu'il faut avant tout que le métier vous donne envie avec ces bons aspects comme ses mauvais. Et si vous avez êtes passionné, de vraiment persister, parce que c'est ce qui va vous permettre de faire la différence et de vous investir dans ce domaine là. D'un autre côté, attention aussi à ne pas trop vous investir non plus, ne pas faire du développement votre seul activité et de toujours privilégier aussi votre confort et votre esprit pour ne pas faire un burn-out. J'ai vu trop de personnes qui, en voyant le développement comme une passion, ont commencé à travailler soir et week-end et finalement ne pouvaient plus allouer de temps à eux. Le problème d'un burn-out, c'est que c'est assez difficile d'en sortir. Soyez passionné, mais sachez vous ménager aussi !